Extrait du magazine Hipponoos
Un cheval sorti de son milieu naturel pour travailler est soumis à des stress plus ou moins bien gérés (enfermement, séparation d’avec les congénères, transport en van, stress de compétition et d’apprentissage ….)
Ici aussi les huiles essentielles peuvent apporter leur aide apaisante.
La rose et le jasmin sont les meilleures mais leur prix très élevé les rend peu utilisables avec les chevaux ; on leur substituera avec efficacité la lavande, l’ylang-ylang, le néroli, l’orange douce, le bois de santal, le vétiver et, si l’on en trouve, les feuilles de violette… elles seront appliquées par massage léger dans une huile de base sur le front (sous le toupet), la
nuque (le long de la crinière), ou on les fera respirer directement au cheval s’il accepte.
On peut traiter le cheval à l’avance en prévision d’un embarquement par exemple (une semaine) ou de manière plus ponctuelle.
Le travail engendre des courbatures : on peut les soulager et les prévenir : prédiluer un mélange de menthe, genièvre et gingembre (20 + 10 + 5 gouttes), incorporer dans un litre d’eau tiède et laver les muscles avec cette solution avant et après l’effort ; vérifier l’absence de plaies. Cela va stimuler la circulation, réduire l’excès de sécrétions et réchauffer.
L’arthrose pourra être soulagée sinon guérie par des applications sous huile de base ou gel de cyprès, genévrier, lavande, thym, camomille, romarin… Un effet optimal sera obtenu en combinaison avec un traitement
phytothérapique.
Le cheval peut aussi contracter des refroidissements : eucalyptus, thym,
teatree et menthe vont nous aider ; en massages sur la trachée et le poitrail, respirées et en inhalations.
Habituez votre cheval à supporter une musette comme celles qu’on utilise pour nourrir en randonnée. Placez-y du foin, versez sur le foin quelques gouttes par exemple de thym ou d’eucalyptus, ensuite de l’eau chaude (juste de quoi humidifier), recouvrez avec du foin sec et posez sur le cheval, laissez max 10 minutes. Si le cheval s’agite et proteste n’insistez pas.
Le teatree lui sera administré directement sur le picotin (entre 4 et 6 gouttes matin et soir) ; il exercera une action dans les voies respiratoires profondes.
Son usage est généralement très profitable pour soulager et interrompre les crises d’allergie respiratoire (pousse) qui surviennent au contact de certains foins, poussières, ou simplement chez des chevaux dont l’emphysème a diminué la capacité pulmonaire. Son action bactéricide et
fongicide agit sur les micro-organismes responsables des allergies respiratoires, pour soulager mais pas guérir malheureusement ; procéder par actions ponctuelles ou cures de maximum 8 jours.