Bonjour à tous et à toutes!
Je suis un passionné de chevaux depuis l'âge de 11ans. Cette année restera à jamais graver dans mon coeur. Cette rencontre avec le cheval s'est faite dans le cadre scolaire. Quelle chance! C'était ici, dans ce club équestre en campagne que j'ai rencontré Simon. Un pur sang bai d'une grande sensibilité. Ce Simon... il se laissait manipuler, se laissait bousculer par le petit mioche intenable que j'étais... A peine j'étais sur son dos que je voulais aller au galop. Simon... les cris de la monitrice le perturbait... Forcément j'étais toujours au galop. A peine je lui chatouillais les flancs avec mes petits bouts de mollets qu'il tombait dans l'allure de la liberté. Je m'imaginais là, galoper dans les champs, dans les forêts environnantes. La monitrice ne cessait de me rappeler à l'ordre et coupait mes rêveries. Simon... avec moi il était patient, faisant preuve d'une grande docilité, pardonnant mon inconscience et ma fougue de jeune écolier.
Quelques années plus tard, j'ai rencontré une demoiselle, passionée de chevaux. Simon était loin dans mes souvenirs, mon contexte ne m'avait pas permis de nourrir cette passion.
Cette jeune femme rayonnante ayant une expérience solide de 25ans d'équitation allait être ma femme. Elle m'a fait fait redécouvrir les chevaux, notamment à travers le poney de son enfance, Tristan. Ah... ce Tristan, ce vieux briscard qui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Grâce à lui, j'ai découvert la voltige malgré moi, mais aussi le mêtier de cascadeur...
Une partie de moi n'avait pas grandit... et je voulais toujours aller au galop... Bon, il m'a expliqué comment il fallait faire avec les chevaux.
Je montais à l'instinct et je voulais toujours aller partout et toujours plus vite... Il m'aura aider à développer mon assiette!
Grâce à la rencontre de ma femme, j'ai découvert d'autres races sous la selle... Le selle français, le trotteur, le pur sang... je continuais à monter de manière instinctive.
Quelques temps après, j'ai découvert une race extraordinaire dans un cirque. Cette race m'a ébloui par son regard pétillant et intelligent. On sentait l'extrême sensibilité de ces chevaux. Ces chevaux étaient de race Arabe. J'étais un gosse devant eux...
Mes parents m'avaient parlé des chevaux arabes, ils vécurent d'ailleurs quotidiennement avec eux au pays du soleil.
Ces chevaux semblaient voler! Leurs allures étaient très aériennes, la queue en panache, c'était spectaculaire. Je débordais de bonheur lorsque je les regardais en mouvements. Ils sont si différents... et mes yeux d'enfants étaient certainement devenu tout ronds...
Quelques mois plus tard, j'avais ma première pouliche arabe, et quelle pouliche! C'était la pouliche la plus caractérielle de l'ouest! Elle allait m'apprendre comment on devait éduquer un jeune cheval. Quelle pression m'avait-elle mis! Je n'avais pas le droit à de grosses erreurs car elle me les faisait payer au prix fort! Si j'étais trop ferme, elle me fuyait, et si je ne l'étais pas assez, elle me marchait sur les pieds...
Finalement, je m'en suis plutôt bien sorti. Elle m'a beaucoup appris...
Je l'ai débouré aux trois allures, elle savait reculer à la voix et ne bougeait pas au montoir.
Pour des raisons financières, j'ai du la vendre... Son côté désagréable a limitée mes regrets.
Quelques mois plus tard, j'ai acheté un petit entier arabe. Une crème, enfin il l'est devenu car au début, il était plutôt délicat. Avec lui, j'ai bénéficié de l'expérience de ma pouliche et j'ai limité d'autant plus les erreurs.
Aujourd'hui, il est débourré aux trois allures, recule à la voix, dirigeable à la simple pression des doigts (sans filet, sans licol et sans selle et aux trois allures).
Badawi